Correspondances avec les duchés concernées par notre passage, et autres missives...

Sire Snell,

Je prends la plume ce soir afin de vous informer du passage par la Bourgogne de nos Oriflammes, l’une Comtoise, l’armée Maxima Sequanorum commandée par Dame Lothilde, et la mienne, la Compagnie de l’Edelweiss.

Vous avez l’assurance absolue et sans condition que nous ne ferons que passer par la rase campagne, qu’aucune de nous deux ne s’arrêtera dans l’une de vos charmantes villes, et il est bien entendu que nous mettons toutes deux le nom de votre armée dans notre liste d’amis et que notre liste d’ennemi est totalement vide. Il n’est en aucun cas question que nous nous battions contre nos voisins. Il s’agit pour nous de nous rendre en terres Angevines et une fois notre opération menée à bien, nous repasserons, toujours en amies par la Bourgogne.

J’envoie copie de cette missive à votre compatriote sire Sernine afin de le rassurer lui aussi sur nos intentions.
Veuillez croire Sire Snell en notre sincérité et notre amitié et j’espère vivement retour de pigeon pour nous confirmer que vous avez bien reçu celui-ci.

Qu’Aristote veille sur vous,
Respectueusement vôtre,

Capitaine Cameliane,
Compagnie Franche de l’Edelweiss,

Gouverneur Lothilde,
Maxima Sequanorum.

Aux meilleurs amis du duché d'Anjou, ces bons Comtois,
Je, Otto von Karolinger, évêque d'Anjou devant le Très-Haut, sous le regard d'Aristote & par la volonté du duc Aurélien Ier d'Anjou,
Vous souhaite paix & vertu & vous salue.
Le duché d'Anjou connait les solides liens qui vous attachent à lui, portant vos regards vers son actualité politique et ouvrant vos bourses pour verser des commissions électorales. Aussi Sa Grâce le duc Aurélien Ier d'Anjou et son éminent & sage serviteur le chancelier Léandre de Valfrey ont-elle décidées de me nommer, moi, Otto von Karolinger, évêque d'Anjou, comme ambassadeur auprès des provinces de la mouvance impériale, dans l'intention de donner une nouvelle impulsion aux liens diplomatiques qui nous lient désormais à la vie & à la mort.
J'aimerais donc savoir ;
- S'il me serait possible d'avoir accès aux locaux diplomatiques réservés à l'Anjou et de bénéficier des droits ambassadoriaux qui furent refusés à mon prédécesseur le chancelier Léandre de Valfrey.
- S'il me serait possible de récupérer une miche de pain que Sa Grâce le duc Aurélien Ier d'Anjou aurait sottement oubliée dans le château de Dôle lors de sa récente visite touristique.
Puisque "Dans nos verres comme dans nos coeurs, l'Anjou apporte le Bonheur",
Otto von Karolinger, évêque d'Anjou, Angers, trente & unième de mai.

Moi, Leandre Lazare de Valfrey & de Grimwald, chancelier d'Anjou,
Nomme Otto von Karolinger, chien officiel & évêque d'Anjou, ambassadeur auprès des provinces du Saint Empire francophone, à savoir Lorraine, Franche-Comté, Provence & Savoie.
Fait en Saumur, le dernier jour de mai mil quatre cent cinquante huit.

Messire,
Il me semble que vous cherchez les latrines, vous devez vous rendre sur la place de Dole, il y a un endroit publique spécialement prévu ou les bouseux font cela.
Le trajet n'est pas compliqué, vous sortez du château, vous continuez tout droit, à la troisième à droite vous tournez et c'est un peu plus loin sur votre gauche. D'ailleurs vous devriez retrouver la miche de pain au même endroit.
Faites attentions, le coin est peuplé de barbare sanguinaire qui sortent leur lame à la vue de beaux habits. Mais je pense qu'ils laissent les ecclésiastiques en paix, vous devriez avoir une chance.
Et remettez mes amitiés au petit Aurélien et au bastard De Valfrey. Dites leur bien qu'ils nous manque et qu'on espère les revoir bien vite. L'échafaud les attends, quoi qu'ils auront le choix de leur mort, tout sauf une mort de vieillesse.
Bien à Vous
Salutation Impériale
DvR

Expéditeur : Ingeburge
Date d'envoi : 2010-05-31 22:09:58
A Imladris Van Ansel, Chancelier de Franche-Comté,
Salut.
Votre Excellence,
Avant de pouvoir vous donner une réponse ferme et définitive, il me faudrait connaître je vous prie :
- le nom des deux armées concernées en vue de donner des ordres en conséquence aux armées bourguignonnes
- la date d'entrée souhaitée
- l'itinéraire envisagé
- la durée du passage.

En outre, vous comprendrez aisément j'en suis sûre qu'en tant que vassale de la Couronne de France, je dois m'assurer que ces armées ne sont pas destinées à porter le conflit dans le Royaume de France. En effet, en entrant en Bourgogne, vous laissez non seulement la Franche-Comté derrière vous mais également le Saint-Empire. Après la Bourgogne, il n'y aura que le territoire français. Entendez bien, la Bourgogne a toujours vu la Franche-Comté comme une amie mais la Bourgogne a des obligations envers son suzerain et à ce titre, j'aurais aimé que votre lettre soit moins mystérieuse et moins obscure.
Concernant votre proposition de patrouille, je la transmets sans tarder à mon Etat-Major et vous ferai parvenir notre position une fois les précisions demandées obtenues.
Que le Très-Haut vous garde.
SA Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg,
Duchesse de Bourgogne.

Expéditeur : Snell du Quai Baudon, l'infame Borgne de Bourgogne
Date d'envoi : 2010-06-01 03:22:45

Vous allez devoir me montrer votre laisser passer pour que je vous cède le passage.

Je ne suis nullement au courant de tout ceci et ne tolérerai pas de passage non-autorisé.

Snell du Quai Baudon
Général de Bourgogne

Sire Snell,

Nous n'avons point de Lèche Pantoufles, nous sommes militaires et point diplomates, et nous vous avertissions juste de notre passage tout amical sur les terres Bourgognes. Je tenais surtout à vous rassurer sur nos intentions, n'y voyez donc point là ni menaces, ni quelconque belliqueuse attitude. Je ne sais d'ailleurs si vous entendrez parler de nous tant nous serons discrètes et douces et gentilles et aimables et... enfin tout cela quoi, sauf que vous n'aurez même pas l'occasion de le vérifier à la réflexion, ce qui est presque dommage... J'espère qu'un jour Aristote me permettra de vous rencontrer en d'autres circonstances, l'on m'a tant parlé de vous et de la Bourgogne.

Que le Très Haut illumine votre sainte journée sire Snell !
Capitaine Cameliane,
Compagnie de l'Edelweiss.

[et pour flatter l'égo de l'homme et faire dévier son attention, on verra s'il tombe dedans, je rajoute ce petit post criptum :]

PS : l'on me dit que vous êtes bardé de cicatrices... mon âme toute soldatesque trouve cela très... intéressant... Lors de quels faits de guerre les avez eu ?

Expéditeur : Sernine
Date d'envoi : 2010-06-01 20:23:08
Bonsoir Dame Caméliane.

La seule chose que je puisse vous dire actuellement est que je n'ai pas reçu d'ordre à votre sujet. Cependant je pense que j'en aurai demain et la duchesse devrait vous envoyer une missive ( là je m'avance peut être un peu, mais ça serait le plus logique).

Cependant je vous tiendrai informé dès que j'en saurai plus.

Bonne soirée
Sernine

Sire Sernine,

Je vous remercie grandement du retour de mon pigeon bleuté, me voici rassurée.

Et je tiens à confirmer mes dires, la Bourgogne n'a aucune crainte à avoir de ces deux armées, nous ne faisons que passer rapidement et ne nous arrêterons dans aucun village Bourguignon afin de ne point semer de trouble.

Mes respects Sire,
Capitaine Cameliane.

Votre Grace

Pour répondre à vos questions, il s'agit de l'armée Edelweiss et MS.
L'itinéraire est de traverser la Bourgogne de d'est en ouest pour aller dans des contrées où on nous demande.
Vous me pardonnerez le secret de cette affaire mais, étant de comtois, j'ai trop l'habitude des trahisons dans mon pays.
Quand à vos remarques préliminaires, excusez-moi de paraître discourtois mais on ne peut pas dire qu'avoir laisser des armées soi disant croisée traverser la FC, nous a aidé.
Quoiqu'il en soit, nous n'avons aucune intention hostile vis à vis de votre souverain roi ni porter la guerre en terre de France.
Je profite néanmoins notre déception suite à de nombreuses affaires que la FC a maintes reprises rappelé aux vassaux de France et à son Roi.
Je vous prie d'agréer mes salutations les meilleures
Vicomte de Voiteur
Seigneur de Charency
Chancelier de FC

Expéditeur : Ingeburge
Date d'envoi : 2010-06-02 01:04:11
A Debenja von Riddermark, Comte de Villers-Buzon, Régent de Franche-Comté,
A Imladris Van Ansel, Vicomte de Voiteur, Chancelier de Franche-Comté,
A Lothilde d'Adams de Melincour, Vicomtesse de Dampierre, Gouverneur de la Maxima Sequanorum,
A Cameliane, Capitaine de la Compagnie Franche de l'Edelweiss,
Salut.

Votre Grandeur, Votre Excellence, Gouverneur, Capitaine,
Depuis fort longtemps la Franche-Comté et le Duché de Bourgogne sont deux provinces amies et cela a été démontré tant dans les paroles échangées que dans les actes effectués. Cette amitié, comme ce fut le cas durant les six mois durant lesquels je régnai l'année passée, me tient à c�ur et c'est au nom d'icelle que je vous fais part ce soir de mon désappointement.

Je suis effectivement désappointée car à la réception du courrier de Son Excellence Imladris, j'ai fait réponse rapide afin de ne point vous mettre dans l'embarras. Réponse rapide qui ne prévoyait nul refus, et j'insiste avec fermeté sur ce point, nul refus définitif ni même provisoire, il s'agissait d'une simple demande de précisions car la Bourgogne et souveraine et que j'ai des obligations tant à propos de cette souveraineté qu'à l'égard des Bourguignons. Nul retour ne m'a été fait mais j'ai pu apprendre au cours de la journée que le Général Snell et le Colonel Sernine avaient directement été contactés par le Gouverneur Lothilde et le Capitaine Cameliane alors que c'est le Duc de Bourgogne, et le Duc de Bourgogne seul, qui a droit de vie et de mort sur les armées locales. Dans cette lettre par eux reçue, quelques précisions concernant le but de vos man�uvres et je dois dire que je n'en aurais pas demandé tant. Non, ce qui m'a fort émue, c'est qu'il s'agissait non pas d'une demande mais d'une simple... information comme si vous faisiez fi de ce que pourrait être ma réponse. Et à cela, je n'ose y croire. Je n'ose y croire compte tenu des relations que nous avons toujours entretenues, je n'ose y croire quand je me souviens avec quelle vigueur j'ai défendu l'alliance devant le Conseil des Grands Feudataires du Royaume de France entre la Franche-Comté et le Duché de Bourgogne quand des esprits chagrins m'avaient reprochés mes propos selon lesquels la Bourgogne pouvait plus compter sur l'aide de sa voisine comtoise, en matière militaire notamment, que sur celle de certaines provinces pourtant vassales de la même couronne qu'elle.

Pour rappel, j'ai demandé ceci avant de pouvoir me prononcer :
« Avant de pouvoir vous donner une réponse ferme et définitive, il me faudrait connaître je vous prie :
- le nom des deux armées concernées en vue de donner des ordres en conséquence aux armées bourguignonnes
- la date d'entrée souhaitée
- l'itinéraire envisagé
- la durée du passage. »

En effet, nul nom, nulle date, nul itinéraire, nulle durée ne m'ont été précisés. Il ne s'agit pas là de demandes extravagantes mais seulement de demandes édictées par le bon sens et aussi la sécurité afin que tout puisse être mis en ordre pour vous assurer un passage sans la moindre anicroche. Que dois-je donc comprendre quand l'on sait que je n'ai rien refusé et que j'ai simplement demandé tout ce qu'un feudataire soucieux de sa population mais aussi de ses relations avec son voisin est en droit et devoir de réclamer?

Je suis aujourd'hui désappointée mais demeure confiante en notre amitié. Je ne demande que de simples réponses à caractère logistique afin que vous puissiez en allant et revenant voyager en toute quiétude.

Que le Très-Haut vous garde.

SA Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg,
Duchesse de Bourgogne.

Expéditeur : Debenja
Date d'envoi : 2010-06-02 00:48:29
Soldats, Comtoises, Comtois,

Vous êtes sur le point de partir pour une grande mission vers laquelle ont tendu tous nos efforts depuis quelques semaines. Tous les fiers comtois ont les yeux fixés sur vous ! Avec nos valeureux alliés, et nos frères d 'armes des autres fronts, nous allons enfin nous venger. Vous allez venger la Franche-Comté et montrer au monde entier qu' on ne s 'en prend pas comme cela au peuple Franc-Comtois sans risquer une représailles. Vous, fier et valeureux combattant, allez montrer au monde entier que la Franche Comté est forte.

Votre tâche ne sera pas facile. Votre ennemi est bien entrainé et sera dur au combat. Il lutera sauvagement.

Mais nous avons un avantage sur eux. Nous avons déjà prouvé notre valeur. Nous avons déjà à mainte reprise montré notre suprématie en tactique militaire. Et une fois de plus nous allons le prouver.

J' ai totalement confiance en votre courage, votre dévouement et votre compétence à la bataille. Nous n' accepterons que la Victoire totale.

Bonne chance ! Et implorons la bénédiction d'Aristote Tout Puissant sur cette grande et noble entreprise.

Comtois rends-toi ! Nenni ma foi !

Debenja von Riddermark

Expéditeur : Debenja
Date d'envoi : 2010-06-02 02:07:09

A Dame Caméliane
Et aux hommes de l'Edelweiss.

Je prends la plume pour vous écrire ces quelques mots.

Nous allons prouver au monde entier que l'adage qui dit que : "les ennemis d'hier sont les alliés de demain" est bien vrai et se vérifie aujourd'hui même.

Aujourd'hui, ma devise prend tout son sens : "L'Union fait la force"

Je suis fier des valeureux comtois qui partent nous venger en Anjou.

Mais je suis fier aussi de vous compter parmi nos alliés pour cette mission.

J'ai totalement confiance en votre courage, votre dévouement et votre compétence à la bataille. Nous n'accepterons que la Victoire totale.

Bonne chance ! Et implorons la bénédiction d'Aristote Tout Puissant sur cette grande et noble entreprise.

Debenja von Riddermark

Altesse,

J'ai bien reçu votre message, et je comprends parfaitement votre désappointement. Je sais, vous n'en n'ignorez sans doute pas la raison, combien il est difficile de voir sa terre foulée par des étrangers en armes...
Ne voyez pas dans cette liberté que nous avons prise de braver l'interdit, très contestable je vous l'accorde, une quelconque vengeance pour les événements qui ont agité la Franche-Comté lors du passage des armées du Roy de France sur notre sol il y a quelques temps...Vous savez que la Bourgogne et la Franche-Comté n'ont jamais entretenu de rapports belliqueux et sont provinces sœurs dans l'adversité.
Nul doute qu'un jour -que je souhaite tout de même aussi éloigné que possible- notre beau comté (sans trou, contrairement au Gruyère de nos voisins helvètes) finira dans la corbeille d'un roy des français..Il sera bien une comtesse impériale comtoise pour épouser le fils d'un roy, j'en mettrais ma main à couper si je n'étais aussi douillette.

Comment avec de si belles promesses pourrions nous avoir une quelconque envie de vous nuire ? Pas plus d'ailleurs que nous n'avons envie de ravager vos beaux vignobles en les piétinant de nos solerets ! Que nenni !! et nous serions confus de maltraiter vos fûts !

Ainsi qu'ont du vous l'écrire messire Imladris et sans doute notre Régent beau et magnanime Debenja, nous passons comme des éclipses pour une autre destination, dont le trône nous semble fort mal occupé? Nous aimerions lui dire deux mots à notre façon et qui sait, avoir le plaisir de lui embrocher le derrière avec nos rapières...
Aussi beau que soit le vôtres, Altesse, aucun comtois n'y touchera ! j'en fais le serment !

Vous priant de bien vouloir excuser le léger désagrément provoqué par le passage de nos armées et vous promettons de faire halte au retour dans vos belles contrées afin de partager avec quelques rudes vignerons le plaisir de boire à notre victoire

Veuillez, Altesse, agréer mes plus soumises salutations

Lothilde Adams de melincour
Vicomtesse de Dampierre
Gouverneur de Ma xima Sequanorum

Fait à l'ombre d'un rang de vigne où j'ai fait la sieste,
le 2 juin 1456

Duc du Territoire Berrichon
Sire Renlie de la Clavière,
Vostre Grasce,

Je prends la plume ce jour afin de vous demander l'autorisation de traverser vos terres Berrichonnes - uniquement de noeud en noeud - pour l'armée Maxima Sequanorum et la mienne, l'Edelweiss.


Nous vous garantissons par la présente que nulle personne ni ville se trouvant sur votre territoire ne sera inquiétée, il nous faut juste nous rendre en Anjou afin de reprendre ce qui a été volé aux Comtois par la voix la plus juste, celle des armes. Il me semble que mon cher ami Rudolf_karnap vous a déjà envoyé missive pour vous expliquer un peu la situation. Il connait bien le Berry pour y avoir vécu et guerroyé aux côtés des Berrichons contre l'envahisseur il y a de cela quelques mois maintenant et il espère vivement que vous nous laisserez passer sans encombres.

J'attends réponse de votre part avec grande impatience Vostre Grasce, ce jour si votre temps le permet... Il en va de la vie de nos hommes qui ne demandent qu'une chose : que justice soit faite.

Que le Très Haut veille sur vous et vous guide sur la voix de la sagesse Sire Renlie,
Respectueusement vostre,
Capitaine Caméliane.

5 Juin de l'an de grâce 1458, à 10 lieux de Sancerre.

Expéditeur : Eloa
Date d'envoi : 2010-06-07 11:22:55
Bonjour,

Serait-il possible de connaitre la raison de votre présence dans le Berry et si vous avez obtenu une autorisation?

Bien à vous

Eloa
Capitaine du Berry

Dame Eloa,
Capitaine du Berry,

Bien entendu dame Eloa que je puis tout vous expliquer.

Cela fait déjà bien trois ou quatre jours maintenant que mon cher ami Rudolf Karnap a écrit à sa Grasce, le Duc du Berry, afin d'avoir une autorisation de passage pour nous rendre en pays Angevin. Sire Renlie désirait discuter avec mon ami aussi, mais il se trouve qu'il est fort occupé en ce moment. J'ai moi-même écrit au Duc, mais à mon grand regret je n'ai reçu aucune réponse...

Notre soucis majeur est que nous ne pouvons attendre longtemps en rase campagne car nos réserves s'épuiseraient vite. Nous avons donc décidé de continuer notre route coute que coute et vous me voyez fort désolée que vous n'ayez point été mise au courant...

En tous les cas Dame Eloa, le Berry n'a absolument aucune inquiétude à se faire sur nos intentions, aucune ville ni aucun habitant n'auront à pâtir de notre traversée, je peux vous le garantir. Et je vais même oser vous demander si nos deux armées peuvent s'arrêter dans une ville afin de prendre un peu de repos et de nous rendre au marché afin d'acquérir quelques miches de pains et des sacs de maïs, ce qui j'en suis sûre serait avantageux pour l'économie du village dans lequel nous nous arrêterons. A vous de me dire quelle ville serait idéale pour notre arrêt d'un jour.

Dame Eloa, j'espère que vous voici rassurée sur notre attitude non belliqueuse à l'encontre des Berrichons,
Respectueusement vostre,
Que le Très Haut veille sur vous,

Capitaine Cameliane.

A tout qui ce présent écrit liront,

Durant la nuit de dimanche à lundi, deux armées franc-comtoises ont pénétré le territoire berrichon sans autorisation ducale.
Que tous sache que nous, Renlie, Duc de Berry, Baron de Châtillon-sur-Indre et Seigneur de La Clavière, condamnons fermement cet acte.

Ces armées indésirables sur nos terres reçoivent l'ordre immédiat de les quitter dans les plus brefs délais, sans qu'elles ne puissent pénétrer dans nos villes.

Cet acte non mesuré est une provocation très grave envers le Berry, que la sagesse nous incite à faire porter sur le ton d'une maladresse diplomatique sans précédent de la part de la Franche-Comté.

Le non respect de cet ordre ducal ne pourra traduire que le signe d'une volonté de déclarer la guerre au Berry, avec les conséquences fâcheuses qui s'en suivront concernant les ordres qui seront donnés aux armées ducales Berrichonnes afin qu'elles fassent respecter notre souveraineté territoriale.

Qu'ils soit su qu'à l'avenir, et ce jusqu'à nouvel ordre, qu'il ne sera plus toléré aucun passage de ressortissant issu de Franche Comté sur nos terres, sous peine de graves conséquences diplomatiques et militaires. Je gage que la raison et la prudence regagneront dans les plus brefs délais les intentions de cette province, jusqu'alors non belliqueuse envers notre Berry.

Fait à Bourges, le huitième jour du mois de juin de l'an de Pâques 1458

Renlie

Expéditeur : Renlie de La Clavi�re
Date d'envoi : 2010-06-08 01:58:42

Capitaine Caméliane,

je ne peux qu'être fort désappointé de constater que malgré les promesses de votre ami Rudolf, vous ayez investi le sol berrichon, et ceci même avant qu'une entrevue n'ait pu avoir lieu.

Je vous avoue être fortement courroucé des propos tenus à mon égard qui m'ont été rapportés, me faisant passer du fantôme, au béni oui oui qui ne dit mot, et par conséquent consent.
On ne consent rien du tout quand on a la charge d'un duché, et il est bien des priorités à définir.
A aucun moment, il n'a été question dans vos précédents échanges de courrier d'une telle urgence, et j'ai mis mon temps à la disposition de mon duché tel qu'il m'a été possible de le faire.

Je traite les affaires avec la priorité qui leur est due, et il convient largement de ne point entreprendre ce genre de périple sans en avoir obtenu toutes les autorisations.
Il va sans dire que nous mettre au pied du mur, puis devant un fait accompli manifeste, découlant d'une intention notoire de ne pas tenir compte d'un avis négatif de ma part, ne peut que m'incliner à ne certainement pas abonder dans le sens qu'il vous siérait.

La reconnaissance de son investissement passé par votre ami Rudolf m'enclin à uniquement protester publiquement, mobilisant nos armées à la protection de nos villes, vous ordonnant de quitter dans les plus brefs délais notre territoire, sans bien entendu compromettre à un seul instant la sécurité de nos villes, et certainement de notre capitale, ainsi que la stabilité de leurs marchés.

Il va sans dire que je ne peux que condamner votre volonté de faire payer à un duché, le prix de la vengeance contre un seul homme.

Je ne peux dès lors que prier Aristote pour qu'il ramène les hommes sur la voie de la Raison...

Cordialement,

Renlie

Vostre Grasce,
Sire Renlie,

Je pense que des malentendus ont pris le dessus dans notre affaire. Il me semblait en effet que mon ami Rudolf vous avait signalé l'urgence de notre requête, car nous ne pouvions attendre longtemps dans les campagnes Bourguignonnes et Berrichonnes. L'on nous a signalé une possible retraite de votre part ces derniers jours, ce qui expliquait l'absence de votre réponse à nos missives, et nous avons donc continuer d'avancer car nous n'avions point le choix.

Je comprends fort bien votre position très délicate Sire Renlie, aussi vous me voyez fort désolée de toute cette mésentente et je vous assure par la présente - que dis-je, je vous garantie - de notre bonne foy et que nous ne faisons que traverser vos frontières de part en part. Vous ne verrez pas l'un de nos hommes sur vos marchés ou dans vos villes, et nos étendards, ainsi que colonnes de chevaux, charriottes d'intendance, d'armement et d'outillages ne feront que passer loin de vos remparts.

Quant à notre action, elle n'est que juste représailles face au pillage du Château de Dole qu'a perpétré un homme aujourd'hui élu Duc d'Anjou. Les Comtois et les Helvètes alliés à cette affaire ne sont point des gens à qui l'on cause soucis si facilement, que cela soit su !

Soyez assuré Vostre Grasce de toute notre sympathie pour votre terre et ses gens qui avaient accueilli à bras ouverts mon ami Rudolf il fut un temps, et j'espère vivement que nous pourrons un jour nous rencontrer dans de bien meilleures conditions devant une tisane bien fraîche.

Respectueusement vôtre,
Que le Très Haut vous protège,
Capitaine Cameliane.

Messire coordinateur :
- Aurélien s'inquiete de savoir combien on est... je vais pas lui dire moi *rigole* .... vous lui faite peur !! : "tu sais a combien ils sont dans les armées en route vers l'Anjou ?"

Lothilde
- je voudrais savoir les relations entre Touraine et Anjou...

Messire coordinateur :
- la Touraine et l'Anjou, c'est chien et chat

lothilde
- je voudrais savoir
1 si on peut passer en Touraine
2 si on peut s'y arrêter le temps de faire entrer les retardataires dans l'armée
3 les prévenir qu'on circule en relations amicales sans aucun ennemi signalé
4 leur dire qu'on leur serait infiniment reconnaissants
Chinon... ce serait bien si on pouvait aller aux portes de la ville juste pour ravitailler et pour faire entrer les retardataires...j'ai connu burin Khazad ; il était dans le camp des croisés à genève...Le truc c'est qu'en entrant dans une ville...Aurélien saura...donc il faudrait qu'une seule armée entre, la nôtre...éventuellement

Messire YYY, de Tourraine :
- officieusement soutien inconditionnel...officiellement une fois a Chinon ...on ne vous a pas vus et trop tard pour agir

lothilde à Messire coordinateur :
- dis lui que je l'aime...c'est un homme au moins ?
comme on ne veut pas laisser trop de temps à Aurélien de savoir combien on est, on aurait préféré ne pas s'arrêter et poursuivre sur les noeuds...ce qu'on fera peut être... mais au moins, si on peut traverser la Touraine sans se taper une bagarre pas voulue et perdre des combattants inutilement, en plus ! et des deux côtés...ben...on sera déjà contents dis lui qu'on voyage en relations amicales

Messire coordinateur :
- ils demandent la position du berry

lothilde :
- bof bof...je pense qu'il a la trouille mais si ils avaient eu les moyens de nous taper ils l'auraient fait : il y a l'armée du capitaine du Berry sur notre nœud

Messire coordinateur à Lothilde :
- il connait ton armée *rigole*

lothilde :
- ?....de où ?

Messire coordinateur à Lothilde :
"je la connais cette armée là...elle était en suisse..." ...question d'un des membres présents à cette réunion : " je peux aller avec eux chef?"

lothilde à coordinateur, riant :
- oui il peut...dis lui qu'il sera le bienvenu

Messire YYY, de Tourraine :
- passez sur des noeuds, et pointez vous directement devant Angers en mode faucheuse...car vous aurez été repérés...ça coutera les renforts pour la ville...l'Anjou ne pourra pas intégrer dans son armée sur place. ou si elle intègre tout, elle sera soumise a une révolte possible...normalement elle devrait défendre avec des lances groupes maréchaux et autres..et avec 20% de malus car elle a 0 de prestige

Messire coordinateur à Lothilde :
- bon bon...itineraire Touraine jour par jour pour que je leur donner , et les gens en retard , et on aura plus rien a s'occuper...lui il gère pour se couvrir
Au fait... tu sais pourquoi l'armée d'Aurélien est détruite?

lothilde à coordinateur :
- plus d'écus ? ou il s'est fait cogner ?

Messire coordinateur à Lothilde :
- il s'est fait cogner

Messire YYY, de Tourraine :
- moi je sais...il s'est fait poutrer...il etait...laissé pour mort au petit matin...il a du entrer en ville en oubliant les autorisations *rigole*

lothilde dit :
- gniaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!! trop drôle

lothilde a écrit:Chinon... ce serait bien si on pouvait aller aux portes de la ville juste pour ravitailler et pour faire entrer les retardataires...

Capitaine, mes respects !

Je suis tout à fait confuse de répondre aussi tardivement à votre missive, et j'espère que vous me pardonnerez...
Je comprends très bien votre mécontentement, capitaine...car comme vous, lorsque plus de 5 armées du royaume ont franchi les frontières de Franche-Comté pour se rendre à Genève, en Helvétie, j'ai été la première à hurler de rage...Ces armées françaises n'avaient, pas plus que nous n'en n'avons aujourd'hui, d'intention belliqueuse, mais pour autant, j'ai, comme tous les comtois, été ulcérée de cette audace et en ai ressenti une profonde humiliation...
Vous devez sans doute savoir que l'Anjou est notre destination, et que le duc Aurélien, lui, n'a pas hésité à traverser nos frontières pour venir s'emparer de notre trésor, laissant derrière lui la désolation la plus totale...
Vous comprenez que nous ne pouvons laisser un tel crime impuni, et que notre honneur est en jeu...Pour autant, il n'existe aujourd'hui et sans doute pour des siècles encore, aucun moyen d'aller à la rencontre de ce triste sire sans passer sur des territoires qui ne nous appartiennent pas...C'est contraints et forcés que nous avons traversé vos terres, et j'espère qu'à défaut de nous pardonner, vous comprendrez notre désespoir de ne pouvoir faire autrement.

Bien entendu, et vous avez pu le constater lors de notre arrêt commun dans votre si jolie campagne, nos soldats sont extrêmement pacifiques et ne s'attaqueront jamais à un paysan, ni n'entreront dans le moindre de vos villages. Tous ont consigne de respecter la paix et la tranquillité du Berry, et de se faire aussi discrets que possible.

De notre côté, il est bien évident que nous sommes en relations amicales, et n'avons aucun signalement d'ennemi, susceptible d'entraîner une quelconque bagarre avec des voyageurs croisés accidentellement sur vos chemins...

Nous ne faisons que passer, mais nous comprenons fort bien que vous soyez mécontents...Sachez cependant que pour ce passage...forcé sur vos terres, je serai votre obligée en cas de besoin, et me ferai obligation de vous venir en aide si jamais dans l'avenir vous avez besoin de soutien armé.

Vous priant de bien vouloir accepter mes respectueuses salutations,

Lothilde Adams de Melincour
Vicomtesse de Dampierre
Pour les compagnons de maxima Sequanorum.

- notre position est connue des angevins.

- Ils recrutent à tout va ces jours ci. Ils seront donc largement prêts et forts, à peine aurons-nous mis le pied en Anjou que nous serons attaqués. Il y aura donc de nombreux blessés dans les deux camps...

- ils ne savent pas combien nous sommes.

- ils ont reçu les conseils et explications de l'un des meilleurs stratèges en armée IG, défenses, attaques, stratégie en tout genre qui vient justement de m'avertir car il ne savait pas qu'il s'agissait de moi... j'ai eu donc moi aussi droit à ses recommandations. Je l'ai remercié au moins dix fois si ce n'est pas plus ^^

- nos adversaires auront le bonus de la position statique, soit 50% en plus des 100% de bonus s'ils sont DANS les murs de la ville, c'est à dire qu'ils ont 150 % de bonus défensif. Cela ne concerne que les gens qui sont dans une oriflamme. Les autres en groupes armés en défense n'ont que 100 % de bonus de défense.

- nos oriflammes bénéficient du prestige comtois, 5 étoiles, soit 100 % de bonus d'attaque si mes souvenirs sont bons.

- notre chance réside dans la rapidité et la discrétion. Je vais reparler à Lothilde, car décidément, mon idée première de ne pas nous arrêter dans une ville me tient à coeur. Nous devons débarquer directement à Angers pour attaquer le soir même à mon avis.

- et pour finir, cerise sur le gâteau, notre Château, Berne donc, sera attaqué et pillé, car les Angevins ont de grandes familles nobles un peu partout et très puissantes. Il ne me reste plus qu'à prévenir Wahl, mais nous serons rentrés d'ici là... du moins je l'espère...

Voilà mes amis... Je souhaite que vous ayez bien conscience des risques que nous courrons tous. Il y a de très grandes chances, ou malchances plutôt pour que nous soyons nombreux à y passer et que cette opération soit un échec total. Je ne sais pas encore où en sont les renforts qu'attend Lothilde, j'espère la voir ce soir et qu'elle m'en dise plus.

J'ai encore pas mal de travail de recherche à faire ce soir et vous laisse réfléchir quant à votre position dans cette affaire, si vous souhaitez quitter cette mission ou non. Pour ma part, je ne recule pas, je crois en ma bonne étoile même si je sais qu'un jour il faut bien vivre un échec ^^

[j'ai pris le pack soldat afin que mon perso ne reste sur le carreau que 15 jours et non 45 ^^ ]

[rp]Aux autorités francomtoises ;
Aux membres des deux armées francomtoises ayant pénétré illégalement sur les terres du Royaume de France ;

Vous n'êtes pas sans savoir qu'entre la Franche-Comté et le Royaume de France, se trouve une frontière.

Vous n'êtes pas sans savoir que cette frontière détermine avec grande précision là où s'arrête votre pouvoir décisionnel, tout comme votre territoire, et votre pays.

Vous n'êtes pas sans savoir qu'envoyer des armées et qui plus est des armées agrémentées, sur le sol d'un autre pays, est une déclaration de guerre dans les faits.

Vous arguerez sans doute de la Croisade de cet hiver ? Aucune importance : ceux qui s'y trouvaient savent très exactement comment les choses se sont déroulées, et les bannières croisées étaient bel et bien réelles, et baillées par un Cardinal, responsable par ailleurs des Sainctes Armées. Ce que les vôtres ne sont pas.

Allez-vous parler de la Provence ? Aucune importance, non plus. La Provence est terre félonne, et c'est en compagnie d'impériaux que des volontaires français s'y sont rendus.

Reste que vous avez envoyé deux armées sur nos terres, sans en avoir le droit. Reste que cet acte ne saurait demeurer sans conséquences, à moins d'un geste plus que fort de votre part, le seul admissible étant le retrait immédiat de l'agrément donné à ces deux armées, ainsi qu'un ordre formel à leur encontre de démantèlement ainsi que de retour chez vous. Nous vous accordons le droit de prier pour eux que rien de fâcheux ne leur arrive en chemin.

A-contrario, s'ils persistent, ils deviendront la cible de tout ce que nous comptons de forces armées. De même, si vous refusez de céder à nos exigences, vous aurez à en payer le prix.

Nous sommes tous conscients que c'est en réponse à la prise de votre château, et visant l'Anjou, que vous agissez. Cependant, rien ne vous donne droit de vous faire justice en le Royaume de France. De cela vous devez conserver une conscience aigüe.

Le délai concernant le présent ultimatum sera fort court, pour des raisons évidentes de protection du Royaume. Il sera très précisément de 48 heures après réception de la présente, concernant la Franche-Comté. Concernant les armées sur notre sol, il n'y a aucun délai, et nous exigeons dès à présent qu'elles baissent pavillon et prennent le chemin du retour.

Fait à Paris, le 9 de juin 1458,

Armoria de Mortain,
Grand Maître de France

Bourguignon de Sorel
Duc d'Orléans

Lys Monty de Saint-Pierre (Lysesl)
Comtesse du Maine

Riwenn de Castel Vilar
Duc dé Gasconha

Aldebbarant Ypriex
Duc d'Alençon

Anthémios de Deliancourt,
Connestable de France

Firielle de Lasteyrie
Comtesse d'Armagnac et des Comminges

Davor Fortunat de Montbazon-Navailles
Comte du Poitou

Matilin Llewelyn Pellean, dict Matpel
Comte du Périgord Angoumois

Grégoire d'Ailhaud,
Chancelier de France.

Marie Alice Alterac
Pair de France

Sophie,
Duchesse de Guyenne

Filsdhelios
Duc de Normandie

Dame Armoria et à qui de droit lira,

Votre déclaration faite ce jour en la ville de Paris m'étonne.

Vous n'êtes point sans savoir que l'une des Oriflammes menant tambour battant en Anjou n'est point Comtoise mais Helvète même si elle lève pavillon comtois puisque mes Compagnons Helvètes et moi-même sommes alliés à l'Oriflamme Maxima Sequanorum.

Vous n'êtes point sans savoir que la venue de pas moins de quatre Oriflammes sous les murailles de Genève pour y chasser soit disant le Lion alors qu'il se trouvait fort fort lointain a causé moult soucis en terre Helvète et coûter nombre d'écus à toute la Confédération. Pas moins de dix cantons souverains se sont mobilisés pour aider notre onzième soeur Genève.

Il me parait donc normal à mon tour de me promener joyeusement dans les campagnes du Domaine Royal puisque vous en aviez fait autant chez moi et qui plus est vous n'aviez même pas respecté la trêve de la Noël. Ce qui est tout de même surprenant sachant que ces armées furent composées pour la plupart d'hommes et de femmes Aristotéliciens... Cherchez l'erreur...

A mon sens, une Dame de haut rang se doit de montrer le bon exemple. Peut être votre trône a t-il les pieds raccourcis pour agir de la sorte ? Vos excuses Dame Armoria ne sont que pures fabulations. Vous vous targuez d'avoir toutes les bonnes excuses du monde pour avoir agit à Genève alors que vous n'aviez strictement aucun droit d'y pénétrer. Je suis Helvète ma Dame, et ne prête allégeance ni à un Empereur, ni à un Roy donc encore moins à une Princesse qui se sert de son rang pour agir comme une vilaine brigande.

Envoyez donc vos armées, où vous le désirez, nous ferons face. Comtois et Helvètes ce jour, main dans la main pour reprendre le trésor des caisses de Dole honteusement pillées par ce Duc d'Anjou que vous osez soutenir. Cherchez encore l'erreur...


Que le Très Haut daigne guider votre esprit sur la voix de la sagesse et de la modestie.
Helvétiquement vostre,
Capitaine Cameliane.