Correspondances avec les duchés concernées par notre passage, et autres missives...

Expéditeur : Burin_khazad
Date d'envoi : 2010-06-18 23:00:34
Bonsoir Lothilde,

L'attaque de vos hommes par l'armée mainoise présente dans l'enceinte du Mans est tout à fait normale. Tout groupe, hors armée, est considéré comme passant dans la ville même s'il ne s'y arrête pas. Le seul moyen de contourner ce problème est de voyager à cheval et de connaître un petit astuce de vétéran (30 lieues de parcourues pour seulement 2 rounds de mouvement -> un noeud est donc "invisible").

L'Anjou semble avoir reçu de l'aide d'au moins une troupe poitevine, sans doute une vingtaine d'hommes qui étaient stationnés au Mans il y a deux jours je crois.

Le manque de logistique dont vous avez souffert va sans doute vous coûter cher ... Des pertes au Mans, et une nécessité de réintégrer vos hommes pour être opérationnels ... Le faire à la Flêche nécessite une grande réactivité de chacun de vos hommes mais vous permettra sans doute de profiter largement de votre position défensive : si les angevins n'ont pas le prestige poitevin, et qu'ils n'ont pas intégré en masse l'armée poitevine, ils auront sans doute du mal à vous déloger s'il vous reste encore un bon contingent.
En espérant vous avoir aidé,
Burin Khazad

Cher ami !
Petites nouvelles du front, juste pour l'amusement...

Nos amis angevins ne sont pas très futés...Bien sûr qu'ils finiront par nous avoir tous, la force n'est pas de notre côté et ne l'a jamais été, trop loin de nos terres pour en attendre du renfort et cernés que nous sommes par les alliés du Penthièvre.
Toutefois, laissez moi vous conter les combats de cette nuit...

L'angevin nous savait dans le Maine, à un nœud de la Flèche, puisque nous avions donc été attaqués par une armée mainoise.
Ils devaient bien imaginer que nous n'allions pas moisir sur ce nœud maléfique et que ne pouvant reculer pour nous heurter à nouveau à l'armée du Mans, nous ne pouvions qu'avancer vers la Flèche.
J'étais intimement persuadée que dans le même temps, afin de partager le..."malus" des armées en mouvement avec nous, les armées cachées à un nœud entre Angers et la flèche allaient avancer en même temps que nous et ne pas nous laisser le temps de nous poser : pas du tout !!!
Alors que nos deux armées étaient vides, ils n'avaient qu'à avancer et nous étions détruites toutes les deux...

Non, ils nous ont laissé tout le temps nécessaire pour intégrer nos sections, et nous remettre paisiblement en ordre de marche aux porte de la Flèche et ont attaqué cette nuit...nous offrant ce cadeau de l'immobilité auquel est venu s'ajouter l'avantage du prestige et quelques packs soldats non négligeables...

Nous avons évidemment subi des pertes, dont une des armées, mais avons réussi tout de même à réexpédier sur le nœud d'où elles venaient les deux armées assaillantes.

Il ne nous reste que le choix de tenter une entrée cette nuit dans la Flèche ! quel dommage que nous ayons perdu autant d'hommes...nous ne réussirons sans doute pas, car bien qu'ayant quelques demandes de mainois, l'absence de la seconde armée ne nous permet plus que 2 embauches...Trop peu pour les 20 que nous restons dans l'armée !

Ce fut un amusement certain pour nous tous !

Bien à vous, et bonne journée d'Aristote !
Lothilde

Hersende était à une époque la marquise de Provence, est-ce toujours le cas, je ne sais pas. Mais en tout cas c'est quelqu'un qui a entretenu des relations diplomatiques avec Imladris et dans des temps plus reculés avec moi. Elle est digne de confiance, c'est une amie de la Franche-Comté, elle nous a parfois donné des informations précieuses lorsqu'elle était comtesse de Provence notamment.

Franc-comtoises, franc-comtois, étrangers présents en terres franc-comtoises ou en chemin, à nos alliés et nos ennemis,

Aujourd'hui, la Franche Comté est menacée, comme il y a quatre mois, par des pillards venus en Franche Comté pour réaliser ce que la Couronne de France n'ose faire dans les règles de l'art guerrier. Après avoir protégé par d'innombrables façons les pillards de notre trésor, voilà maintenant qu'elle organise avec l'aide de brigands de bas étages un nouveau pillage de nos terres comme ce fut fait en Provence. Mais la Franche Comté ne se rendra pas, comme nous avons soutenu les troupes partis sauver notre honneur en Anjou, nous nous battrons pour la sauvegarde de nos terres.

Pour cela, nous, Erine von Riddermark-de Sparte, Franc-Comtesse, décrétons la loi martiale en Franche Comté. Tout ressortissant du Royaume de France, excepté bourguignon, est interdit de séjour en Franche Comté. Tout contrevenant est passible d'un procès voir d'une expulsion militaire si le besoin s'en fait sentir. Toute personne souhaitant passer en nos terres doit en faire la demande au préalable au Prévôt des Maréchaux, Debenja von Riddermark. Toute absence de réponse sera considérée comme un refus tant qu'un avis contraire ne sera pas donné.

Tous les ressortissants du Royaume de France, excepté les bourguignons, présents en Franche Comté ont 48h à compter de la publication de cette déclaration pour quitter le sol franc-comtois.

Nous en appelons de plus à tous nos alliés pour nous aider contre cette agression faite de la plus lâche des manières.

Pour la gloire de l'Empire
Pour la défaite de nos ennemis

Fait à Dole le 22 juin 1458.