Correspondances avec les duchés concernées par notre passage, et autres missives...

A Armoria de Mortain,
Grand Maître de France

Plus connue sous le titre charmant de Vanillée dans nos lointaines contrées impériales

Altesse,

Vous n'étiez pas sans savoir qu'entre le Royaume de France et la Franche-Comté, se trouvait une frontière...

Vous n'étiez pas sans savoir que cette frontière déterminait avec grande précision, là où s'arrêtait votre pouvoir décisionnel, tout comme votre territoire, et votre pays...

Vous n'étiez pas sans savoir qu'envoyer des armées et qui plus est des armées agrémentées, sur le sol d'un autre pays, était une déclaration de guerre dans les faits.

Altesse...l'aviez-vous oublié, les 22, 23 et 24 décembre de l'an de grâce 1457, lorsque vos soldats, sous votre bannière, ont souillé de leurs solerets la Franche-Comté, terre de notre empereur Long Jean d'Argent, en dépit de l'interdiction qui vous en avait été faite par notre franc-comte ?

Nous n'arguons rien, Altesse...Nous affirmons que vos bannières de croisés ne valaient pas un pet de coucou et que personne n'a été dupe de cette supercherie, baillée par un cardinal qu'Aristote avait bien mal inspiré.
Vous veniez, Altesse sérénissime, faire payer à Genève le pillage du Béarn...Aristote n'avait rien à voir dans toute cette histoire. Faites nous au moins l'honneur, Altesse, d'éviter de nous prendre pour des andouilles...

La Provence, Altesse, n'est pas terre royale et qu'elle soit ou non félonne à l'empereur ne vous autorisait pas à y jouer la mouche du coche pour y semer la désolation et la ruine...Souvenez-vous...Vous n'étiez pas sans savoir qu'entre le Royaume de France et la Provence, se trouvait une frontière...Vous n'étiez pas sans savoir que cette frontière déterminait avec grande précision là où s'arrêtait votre pouvoir décisionnel, tout comme votre territoire, et votre pays...
Ce que vous enseignez, Altesse, vous ne l'avez pas respecté

La conscience aigüe que vos propos éveillent est que le royaume de France protège un brigand de grands chemins, que le royaume de France reconnait un duc qui s'est enrichi personnellement en dépouillant une terre d'empire, et qu'il était, Altesse, de votre devoir d'intervenir et le destituer. A moins que les 300.000 écus et quelques poussières dérobés ne soient à vos yeux plus importants que l'honneur que nous venons défendre.

Aucun ultimatum ne sera jamais de taille à nous arrêter, Altesse, car un comtois ne se rend pas, et ne baisse pas pavillon. Pas plus que les compagnons Helvètes de l'Edelweiss qui marchent à nos côtés ne se rendront. Genève a subi un affront, nous avons subi un affront, nous avons cause commune et légitime qui est de venir demander réparation. Si les armes doivent parler, qu'elles parlent, et que vous en portiez la responsabilité. Les terres du roy que nous avons traversées n'ont pas eu à souffrir de notre passage. Notre but porte un nom : Aurélien de Penthièvre.

Fait le 10 juin 1458
Lothilde Adams de Melincour
Vicomtesse de Dampierre
Pour les compagnons de Maxima Sequanorum

[HRP]On m'a communiquée la liste des membres de notre armée, c'est pas du joli, du joli, bande de mauvais joueurs, les noms de persos qui y figurent sont ceux qui participent au RP à Dole. C'est vraiment gerbant... [/HRP]

A Sa Majesté Levan III de Normandie
Roy de France,

Majesté,

Nous, membres du Domaine Royal, excepté la Normandie, nous unissons aujourd'hui pour vous adresser par ce courrier nos craintes respectives.

Depuis bientôt un mois un fléau s'est abattu sur votre Royaume et en particulier sur l'une de vos provinces vassales.
Voilà pratiquement trois semaines, un brigand notoire, dont le plus récent fait d'armes fut de manipuler l'une de vos Pairs et de mettre à sac la province souveraine de Franche-Comté, a accédé par la voix des urnes au trône ducal d'Anjou.

Dans sa grande mansuétude, Sa Majesté a semblé bon, pour les raisons qui lui sont siennes, de garder le silence et donc d'accepter comme vassal cet individu que beaucoup qualifierait de peu recommandable, nous rappelant à tous les valeurs aristotéliciennes, tel le pardon, qui nous sont chères.

Mais voilà qu'aujourd'hui cet homme se montre indigne de votre confiance et de l'indulgence dont vous lui aviez fait grâce; pire cet homme bafoue vos lois.

Nous ne doutons pas que vos différents conseils, Pairie comme Curia Regis, vous ont prévenu comme il se fallait de tout cela, mais en tant que Feudataires du Royaume de France et conseillers de votre personne nous nous devions de prendre également la parole publiquement afin de vous avertir.

L'homme, connu sous le nom d'Aurélien de Penthièvre et actuellement à la tête du Duché d'Anjou, a récemment basculé du côté de l'hérésie en imposant au peuple angevin une nouvelle doctrine. Malgré les rappels de la très Sainte Eglise Aristotélicienne, ce parjure continue sa folie et non content de s'attirer les foudres d'Aristote, il renie les lois fondamentales du Royaume, lois établies par votre personne, et de ce fait renie votre pouvoir.

Cet acte aussi impardonnable soit il ne peut rester sans réponse, et c'est pourquoi aujourd'hui nous en appelons à vous.

Le Royaume a besoin de son Roy pour que ses lois soient appliquées
Le Royaume a besoin de son Roy pour ne pas sombrer dans l'hérésie.
Le Royaume a besoin de son Roy pour qu'il ne bascule pas dans le chaos.

La décision finale vous appartient, nous espérons cependant que nos craintes ont été entendues et nous nous tenons prêt à vous conseiller dans vos choix.

Faict à Paris le 13 Juin 1458

Bourguignon de Sorel
Duc d'Orléans

À partir de demain, on doit tous être sur les nœuds, là où on est invisible. Je modifie les ordres dans le tableau et envoie en individuel !
On a été trahi par une comtoise. Première certitude. On a le choix entre 2 : Yde, avec le secours d'Artifice, ou Erine.
Mais ça bouge dans le royaume, et ....du coup d'une certaine manière...on a réussi notre coup avant de l'avoir tenté !

Oui on a une idée.
ON FONCE

Expéditeur : M.henri de la Rochejaquelein
Date d'envoi : 2010-06-14 05:19:22
Bonjour,

Je me présente, Henri du Vergier de la Rochejaquelein. Je suis un angevin qui du émigrer pour fuire la dictature Penthièvrique.

Je vous écris car je veux que vous sachiez qu'une bonne partie des angevins en ont marre de cette engeance malfaisante qui brime toute liberté d'action quand elle ne leur est pas subordonnée.

Ces gens, s'estiment en droit de décider de qui peut ou non participer à la vie politique locale.
Ces gens, n'hésitent pas à bloquer 45 jours un adversaire politique, qui vient seul, dans le duché, pour excercer son droit.
Ces gens, n'hésitent pas à modifier le code des lois pour légitimer des prises de mairie par eux mêmes quand le maire élu ne leur convient pas, légalisant ainsi leur dictature.
Ces gens qui avilissent la noblesse de leur souillure ne méritent qu'une chose, que des hommes et des femmes aux coeurs purs, garants des droits inaliénables de chacun, les pendent haut et court.

Et j'espère bien que vous les mettrez à terre.

Ils méritent une bonne humiliation.

Quoiqu'il en soit, que votre entreprise soit couronnée de succès ou non, vous et vos gens êtes les bienvenus dans ma taverne à Aurillac si vous y passer lorsque vous rentrerez en Comté Franche.

Vous pourrez boire autant qu'il vous plaira sans jamais rien devoir payer.

Je prie de toute mon âme, d'angevin condamné à l'exil pour pouvoir enfin vivre une vie normale, que vous leur ferez mordre la poussière.

Je vous salut, et vous souhaite toute la réussite possible.

Henri du Vergier de la Rochejaquelein

Vous pourrez boire autant qu'il vous plaira sans jamais rien devoir payer.

Expéditeur : Mathieu__l de Landivy
Date d'envoi : 2010-06-14 08:16:59
Madame,

Votre venue montre qu'il y a encore des duches pour lesquels le mot honneur n'est pas un vain mot.

Je fais partie du groupe qu'il y a deux mois a attaque Craon, suite au pillage du Mans par les raclures angevines. Nous avons a l'epoque reussi a tenir Craon plusieurs semaines, a occire quelques nobles angevins dont leur duchesse. Nous avons egalement rassemble des informations interessantes sur leurs capcites de mobilisations.

Ma soif de vengeance ne s'est pas tari, loin de la, et ne se tarira que lorsque le chateau d'Anjou sera tombe, avec ses mines entierement detruites. Mon epee est a votre service si vous le souhaitez, et je peux contacter quelques Mainois qui sont surement prets a reprendre le combat.

En l'attente de votre reponse, je vous adresse mes cordiales salutations,

Mathieu Landivy

PS: Ne gaspillez pas vos forces sur les forces Mainoises. Vous risquez de perdre de precieux hommes pour strictement rien (notre Comte est toujours ruine du fait du dernier pillage angevin).

Expéditeur : Sasousem
Date d'envoi : 2010-06-19 12:14:33
J'envoie la lettre avant que vous questionnez comme fait tout le monde.

Je vous est tuer car vous avez essayer de pénétrer la capitale Mainoise (Le Mans) sans LP.

Sasousem de Castelviray

Bonjour (souffrez que je vous salue, moi),


Je ne comptais pas vous écrire, vous avez donc gaspiller temps, encre et parchemin.

Ensuite et d'une part, je vous répond, preuve que je ne suis pas morte. Vous allez vite en besogne pour une légère blessure.

Et pour une autre part et surtout être précise, je ne souhaitais pas du tout entrer dans Le Mans, juste contourner la ville. Mais il faut croire que ça aussi c'est interdit puisque vous poursuivez les voyageurs également au dehors de la ville. Je vous invite à revoir votre communication à ce sujet, ou mieux d'abandonner ce type de fermeture des frontières qui est une solution de facilité et de personnes ne voulant pas à gérer la sécurité.

Au plaisir de vous revoir bientôt, méfiez vous, vous risquez de subir le même sort que votre prédécesseur à la tête de votre armée.


Macricri Adams de Mélincour
Comtesse de Nozeroy
Comtoise allant défendre l'honneur de la Franche Comté

Expéditeur : Sasousem
Date d'envoi : 2010-06-19 13:24:39
Bonjour,

Je n'ai point gaspiller mon temps car je n'avais rien a faire .

Qu�Aristote vous bénisse et que notre Roy tout puissant vous guide vers le chemin de la rédemption !

[Je crois que il y'a un bug , car l'armée est a l'intérieur de la ville donc ne touche pas ceux qui passe hors les murs ]


Je me méfie bien comme me la appris mon grand frère , a notre prochaine rencontre, j'espère que sa serra pas dans un champs de bataille .

Sasousem de Castelviray,
Juge du Maine

Expéditeur : Hersende de Brotel, C?mtessa de Valr?as, Marquise
Date d'envoi : 2010-06-19 17:56:30
Bonjour,

Nous n'avons jamais eu l'occasion de correspondre mais je viens vous informer que d'après les informations que j'ai vous ne sortirez pas vivants de votre expédition si vous insistez.
Toute l'alliance du Ponant s'est liguée et envoie des armées.
Et la Franche-Comté est menacée par d'autres biais.

Si vous voulez nous pouvons en discuter
hersende86@hotmail.fr

Cordialement
Hersende

Comtesse....Je sais tout cela...Je sais que nous ne sortirons pas vivants, je sais qu'il n'y a rien à prendre dans les caisses parce que le duc d'Anjou a conservé pour lui tout ce qu'il a dérobé dans notre château...Je sais et nous le savons tous !

Mais voyez-vous, ce n'est ni pour les écus ni pour gagner quoi que ce soit que nous sommes venus de si loin : c'est pour avoir le droit de relever le front, et ne plus rougir d'être comtois.
Nous nous battrons jusqu'au dernier...

Que le Ponant ou Aristote sait quelle organisation décide de porter soutien à un brigand de petite extraction, parvenu de surcroit, est votre affaire et nous ne portons aucun jugement sur votre décision. Cette morale n'est pas nôtre...
Peut être que si le duc Aurélien de Penthièvre avait utilisé le trésor comtois pour en faire bénéficier son peuple, aurions nous pu lui pardonner ?
Mais qu'est-il d'autre qu'un petit voleur à la tire, pour nous impériaux ? Rien...

Nous avons reproché à notre conseil le même manque de sens de l'honneur lorsqu'il a soutenu un comte indéfendable..Chacun est libre de fermer les yeux sur les méfaits de ceux qu'il protège, ce n'est pas notre philosophie.

Mais je vous remercie, comtesse, de nous alerter sur notre devenir. Nous pourrons tous aller confesser nos fautes avant de partir combattre...

Mes profondes et sincères prières vous accompagnent

Lothilde Adams de Melincour
Vicomtesse de Dampierre

Expéditeur : Hersende de Brotel, C�mtessa de Valr�as, Marquise
Date d'envoi : 2010-06-19 22:55:25
Vicomtesse bonsoir,

Ne vous méprenez pas sur l'objet de ma missive. Loin de moi l'idée de vous voir courber la tête avec fatalisme alors que nous avons si longuement lutté pour garder le droit de relever la nôtre...

Vous semblez nous assimiler au Ponant. Si nous entretenons en effet des relations d'amitiés fortes avec certaines de ses provinces, nous ne les rejoignons pas sur cette question.

Votre combat, quoique fort noble, est désespéré et vous le savez. Les forces sont trop déséquilibrées. Et j'ai appris que pendant que vous guerroyez loin de vos terres pour venger votre honneur, on s'apprête à vous attaquer bassement.

Aussi, s'il est légitime que vous ne renonciez pas à votre juste vengeance, je ne peux que vous conseiller de changer de méthode. Vous avez suffisamment montré à tous votre détermination pour garantir votre honneur.

Qu'Aristote vous garde ainsi que la Franche-Comté!
Hersende

Noble dame...

Sans doute l'avez vous appris : deux armées nous ont attaqués cette nuit encore, aux portes de la ville de La Flèche où nous avions monté notre campement...
Sans doute savez-vous aussi que nous les avons repoussées...Oui, noble dame, il est des erreurs de stratégie que les plus favorisés commettent parfois. Un jour de retard dans les décisions peuvent être fatals pour beaucoup.

Je ne doute pas un seul instant que notre combat est vain, je vous l'ai dit. Nous allons bientôt replier les tentes, pas avant cependant d'avoir porté nous mêmes un assaut.

Bonne journée d'Aristote, noble dame...Même si les armées au service du duc d'Anjou ne l'ont pas respectée...

A vous, dame, mes plus respectueuses salutations
Lothilde