[ANJOU 1] Procès de nos braves

procès opposant 2010-06-30, Kermaud au Duché d'Anjou

Kermaud est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé XXXX est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

procès opposant 2010-06-30, Makita au Duché d'Anjou

Makita est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Makita est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

procès opposant 2010-06-30, Skizo133 au Duché d'Anjou

Skizo133 est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Skizo133 est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

procès opposant 2010-06-30, Greenwarrior au Duché d'Anjou

Greenwarrior est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend le réquisitoire l'accusation
(à déposer sous deux jours ouvrables après la plaidoirie de la défense)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Greenwarrior est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

Première plaidoirie de la défense
*Regarde l'assemblée, se demande comment, d'assiégeant, il peut se retrouver au milieu du château... Ne comprend pas en trouvant ça fort peu logique mais bon, les lois du clic clicandouille permette ce genre de faute de lieu, de temps et de situation. Bénis soient les gens qui ne sont pas logiques*

Que fais-je là? J'étais dans ma tente, aiguisant ma lame tout en priant Deos et me voilà dans ce lieu... Un tribunal semble t-il.

*Il se pinça pour vérifier qu'il ne rêvait pas.*

Vous m'accusez de quoi en fait? De vouloir rendre à ma noble, chère et tendre Franche-Comté les biens que quelques bastards se sont permis de voler pour les enrichir et les mettre au pouvoir? Vous m'accusez... Moi... Le Baron Rouge de vouloir rendre au peuple comtois, pauvre et affamé sa dignité? Vous m'accusez donc d'être un Homme proche du peuple? Un noble qui bat le foin avec ceux qu'il a en sa protection. Qui n'hésite pas à fournir vivres et denrées diverses aux plus démunis que certains d'entre vous avez mis dans la misère?

*Il s'interrompit un instant et montra la croix aristotélicienne.*

ET vous osez vous mettre sous lui? Lui qui a partagé avec les autres? Qui a lutté contre la malin? Qui a redonné l'espoir à ceux qui avaient tout perdus? Deos m'a confié une mission. Celle d'apporter le bien et de venir en aide aux pauvres gens. C'est ainsi que je viens récupérer uniquement ce que certains démons se trouvant en vos terres ont osés nous voler.

Maintenant si vous le voulez bien, j'aimerai bien me réveiller et revenir sous ma tente.

Merci

procès opposant 2010-06-30, Derborence au Duché d'Anjou

Derborence est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Derborence est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

procès opposant 2010-06-30, Bensira au Duché d'Anjou

Bensira est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Bensira est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

procès opposant 2010-06-30, Lilibellule au Duché d'Anjou

Lilibellule est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Lilibellule est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

procès opposant 2010-06-30, Lionelpsl au Duché d'Anjou

Lionelpsl est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Lionelpsl est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

procès opposant 2010-06-30, Macricri au Duché d'Anjou

Macricri est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Macricri est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

procès opposant 2010-06-30, Derdekan au Duché d'Anjou

Derdekan est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé Derdekan est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.

D'après la Coutume Féodale du Duché de l�Anjou :

"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."

Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

Acte d'accusation

Date de début de l'affaire : 13 Mars 1458
Date d'envoi du dossier au procureur : 13 mars 1458
Grade et Nom du policier en charge de l'enquête : Salebete, sergent
Nom du procureur au moment de la mise en accusation : Cunegonde_lanaine
Nom du Juge au moment de la mise en accusation : Linon
Cas de récidive : non

I/ ENONCE DES PARTIES

Nom de l'accusé : Gandrel
Village d'origine (préciser Comté/Duché si non Anjou): La Flêche
Niveau et métier(s) : Niveau 3, Ne cultive ni n�élève rien

Nom de la victime : Mairie de La Flêche

Les deux parties sont-elles au courant de l'affaire ? Non

II/ ENONCE DES FAITS

Dans la nuit du 12 au 13 Mars 1458, une révolte contre la Mairie de La Flêche a eu lieu.

Au petit matin les Flêchois ont eu la surprise de voir leur maire renversé par un dénommé Gandrel. Flêchois depuis peu.

III/ PREUVES

Les témoignages du maire, de son adjoint, du tribun, du conseiller comtal sur place et du sergent de police.

Fiche de l'accusé
http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=135417Screen_fiche_Gandrel.jpg

IV/ TEXTES DE LOI

Article VI - De la Trahison

Est appelée trahison, tout agissement portant atteinte à la stabilité, à l'intégrité ou au bon fonctionnement du Duché ou de ses institutions, perpétré par une personne non assermenté au duché, angevine ou pas.

Votre Honneur Dame Cunégonde la naine Juge d’Anjou
Ne pouvant me présenter en votre Cour, mais soucieux des formes reconnue par la justice et à votre demande je vous prie de recevoir par la présente ma défense écrite à l’encontre des accusations portées contre moi.
Permettez-moi, avec tout le respect que je dois à la justice de quelque Comté qu’elle puisse être, de m’élever contre ce qui semble être un acte d’accusation pour le moins arbitraire.
Comment peut-on accuser personne d’avoir participé à une révolte sur le simple fait qu’il ait été, au dire de Sir le Procureur reconnu par d’hypothétiques défenseurs, dont on ne cite ni la qualité ni le nom. Excusez moi votre honneur de penser qu’un rapport à du être déposé auprès de Sir Procureur par ledit défenseur, et que si ce dernier fut verbal il soit au moins nécessaire que le dit rapport puisse être en soit confirmé verbalement devant la cour par son supposé auteur. Je doute fort que l’on puisse reconnaitre qui que ce soit par nuit noir au milieu semble t il puisqu’il s’agirait de révolte d’une foule menaçante.
Votre Honneur il est de coutume, puisque d’apparence Sir procureur parle de coutume, qu’en matière de justice on apporta preuve matérielle irréfutable de crime commis pour pouvoir accuser quiconque d’un délit, ce qui ne semble point le cas ici.
Mais là n’est point la seule lacune apparente de la méconnaissance évidente des procédures de justice de messire Procureur, Qui dans son acte d’accusation ne cite qu’un alinéa d’une loi dont il n’est pas précisé à quel codex il fait référence, et qui plus est ne précise d’aucune manière le chef d’inculpation qui me vaut l’éventualité d’avoir à comparaitre et permettant de faire mention du dit alinéa.
Enfin je trouve étrange que Sir Procureur ne fasse point la différence entre Acte d’accusation et réquisitoire, en effet Votre Honneur force est de reconnaitre qu’il y a caducité de l’acte d’Accusation ce dernier réclamant sentence avant que je fus invité à présenter moindre défense. Sir procureur devrait savoir que c’est uniquement dans son réquisitoire qu’il lui est enjoint de proposer sentence à votre discrétion pour rendre en votre âme et conscience verdict ou non de culpabilité et cela après nous avoir entendu.
En réclamant ainsi ma mise à mort dans on acte d’accusation Sir Procureur commet un acte d’arbitraire qui se veut être dénie de justice et vaut vice de forme dans la procédure que nous ne manquerons point de faire valoir en Cour d’Appel du Royaume si tel condamnation devait être prononcée.
Il est également a noter le fait que sir Procureur ne fasse pas mention dans son acte d'accusation de notre droit à recourir à l'assistance d'avocat nous refusant ainsi de pouvoir bénéficier de bonne défense n'etant point aux faits nous mêmes des procédures judiciaires.
Mais si ce n’était là que cette seule incohérence sans doute due à un manque de connaissance du Droit de Sir procureur dans ce procès cela ne serait que détail en regard du fait que le droit à la défense de tout accusé se trouve bafoué et violé du simple fait que sa Grandeur le Duc d’Anjou ayant enjoint aux personnes des corps dont nous faisons partis de quitter votre capital pour regagner la ville Franche de La Flèche, nous ne pouvons d’aucune manière comparaitre en votre Tribunal, d’autant plus que Sir procureur commet mensonge éhonté en affirmant que nous ayons pu être mis aux arrêts alors que nous nous trouvons hors des terres de votre Duché. La justice s’accommoderait elle ainsi de se fourvoyer en menterie dans la rédaction d’un acte d’accusation ? Au nom même des principes du droit judiciaire qu’il soit coutumier ou écrit, je n’ose croire que cela puisse être.
Comment Votre Honneur pourriez vous ainsi rendre justice honnête alors que par la Volonté de votre Souverain il nous est interdit de pouvoir comparaitre devant votre Cour pour nous y expliquer ?
Enfin Votre honneur nous avons reçu de votre part pigeon nous informant que nous devions comparaitre pour trouble à l’ordre public motif je le souligne à nouveau non précisé dans l’acte d’accusation dressé par sir Procureur, de ce fait je me permet de porter à votre attention qu’en regard de la charte du juge en vigueur dans le Royaume de France ce type de délit ne peut être puni que de peine d’emprisonnement allant de 1 à 3 jours de cachot suivant le degré intellectuel de l’accusé et d’une éventuelle amende n’excédant pas les possessions contenue dans la bourse qu’il porte à sa ceinture s’il est reconnu coupable de ce dont on l’accuse.
J’ose donc penser votre Honneur que le juge respectueux des dogmes de la justice que vous êtes ne pourra pas en son âme et conscience faire autrement que de requalifier la peine encourue en regard de la charte qui se trouve être celle régissant votre fonction, car vous savez que s’il devait en être autrement La Cour d’Appel du Royaume serait saisie par nous pour décision non conforme et arbitraire
Tel est votre Honneur, avec tout le respect que nous devons à votre fonction, notre défense par pigeon présenté en votre Cour
Respectueusement

La Flêche le (date)
(Signature)

Votre honneur, suite à votre courrier, je vous fait parvenir la réponse que m'a dictée mon patient:

"Messire le juge. Sachez tout d'abord que je n'avais aucune intention de collaborer à un procès dont votre duc n'avait pas fait mystère du verdict que vous prononceriez (coupable) ni de la peine que vous infligeriez (la mort).

Il se trouve aujourd'hui que quelqu'aient été mes intentions de départ, je ne suis de toute manière plus en état de me rendre au tribunal ni de comparaître à la barre, ni même de me tenir debout suite au traitement que m'a fait subir la soldatesque au service de votre maître.
Ils m'ont cruellement battu, brisé les os et infligé mille tourments avant de me laisser pour mort sur le bord de la route.

Je ne dois la vie qu'au hasard qui m'a placé sur le chemin d'une bonne âme qui m'emmena chez le médicastre le plus proche.
Ce n'est que grâce à ses soins attentifs et aux efforts qu'il a déployés pour me maintenir au nombre des vivants que j'ai pu rassembler les forces de lui dicter cette lettre. C'est lui qui vous la fera parvenir.

C'est lui aussi, si votre maître vous demandait de vous saisir de moi dans mon lit d'agonie pour terminer le travail que n'ont pas achevé ses soldats, qui guidera vos sbires jusqu'à moi. Je l'ai prié de ne pas risquer inutilement sa vie pour protéger celle d'un mourant."

Aux Angevins,

Nous Sacraï d'Eirbal, Vicomte de St-Loup-Sur-Semouse, Vicomte de St-Sauveur, Commandant Suprême de l'armée «  Les sans braies rots » condamnons vostre comportement envers un de nos hommes.
Derborence, venu se battre en toute loyauté suivant nos ordres afin de faire payer le dict Aurelien de Penthièvre pour ses actions contre nos frères, se retrouve en procès .
Quelle solution de facilité de mettre un procès un brave soldat lorsque l'on arrive pas à le déloger autrement qu' avec honneur en se battant face à face, plus facile d'envoyer une convocation pour un tribunal que de croiser le fer.
Le duc d' Anjou aurait-il peur de descendre se battre lui même pour tenter de remporter une victoire?
Se sait-il d'avance perdant qu'il préfère se servir de moyens lâches pour éliminer ses ennemis?

Dans tout les cas Derborence n'est pas le responsable dans cette affaire il ne suit que les ordres qui sont assumés par nous, Commandant, comptons donc sur l'honneur Angevin qui si ne se situe pas sur le champs de bataille pourrait au moins se trouver dans leur comportement et donc de ne pas condamner nostre homme par un tribunal alors que ses actes étaient effectués en temps de guerre et avec l'honneur du guerrier.

Si nous apprenions que ce procès ait continué et que Derborence se retrouvait condamné nous ne manquerions pas de faire connaître à nouveau notre courroux aux angevins et plus particulièrement à l'actuel Conseil Ducal.


Fait à Luxeuil, le 10 juillet 1458
Sacraï d'Eirbal
Vicomte de St-Loup-Sur-Semouse
Vicomte de St-Sauveur
Commandant Suprême

La Cour attendit que la dénommée Macricri se présente pour répondre de l’accusation faite à son encontre. Le temps passa, la Cour s’impatientait, les élections ducales surviennent et le ballet des postes qui va avec.
Une fois la nouvelle Cour constituée, il faut temps de poursuivre le procès, on appela à nouveau cette Macricri.
Un peu d’agitation à la porte, puis un cri : Ne me tuez pas, ne me tuez pas, je viens témoigner !
Une femme s’avança d’un pas hésitant, le visage rouge où la peur pouvait se lire, elle agitait un mouchoir blanc devant elle. De forte corpulence, sa tenue faisait davantage penser à ceux d’une paysanne que d’une noble, jupe informe de couleur bleu à la propreté douteuse, chemiser blanc non immaculé contenant avec peine une opulente poitrine qui tirait les liens à les faire craquer, leur résistance devait être à toute épreuve, on n’osait imaginer ce qui se passerait si elle devait prendre une forte inspiration. Arrivée à la barre, elle regarda autour d’elle, se passa une main dans ses cheveux pour prendre un peu de contenance devant tous ces gens de la Haute qu’elle n’avait pas l’habitude de cotoyer, sans grand effet sur sa tignasse rassemblée en un paquet supposé représenter un chignon.

M’dame et M’zieur de la Cour, bien le bon’our.
zuis Bertille, du lieu-dit de Larc, à la Flèze, zuis nou’ize dans une fe’me. Z’ai la zanze de savoir lire qu’elle a dit la D’me, en’in, zanze, zanze, zuis pas zure, vous zallez pas me tuer hein ?
Quelques encouragements à poursuivre et la femme repris, elle doutait.
Nan mais zure ? Pa’ze qu’elle a dit que vous zigou’llez tous le monde qui pazait par izi et qu’il fa’ait pas croire v’tre pa’ole qui valait pas la bouze d’une vaze.
Nouveaux encouragements, quelque peu rassurée, la Bertille mit la main dans son chemisier, mais ne trouva pas de suite ce qu’elle escomptait y trouver, quelques recherches peu discrètes entre ses seins qui valut un jaillissement tétonesque pour enfin voir la main resortit un parchemin entre les doigts.
Ze vous lis la lett’ de la Comt’sse :
« A la Cour d’Anzers,
Moi (aparté de Bertille : pas moi mais la Comtesse hein) Macricri Adams de Mélincour, Comt’sse de Noze’oy, z’ai bien rezu v’tre in’itazion à v’nir à la Cour, mais n’ayant pas envie d’me retrouver embrozée au bout d’une lance, ze vous envoie Bertille (aparté de la liseuse: c’est moi), elle aura plus de chance d’arrivée vivante d’vant vous.
Ze suppoze que cela m’conce’ne, des Macricri, y en a pas tant que za vue que v’tre mizive ne compo’tait pas le nom comp’et.

Ze refute votre accu’azion d’une quelconque partizip’zion à une révolte envers votre zateau, bien que cela m’aurait fo’tement plu. Pendant que nos compagnons se soignaient à la Flèze, on a voulu leur rapporter un zouvenir d’Anzers. Mais voilà, ze souffre enc’re d’ma blessure faite au Mansla capi’ale, z’est grand, j’ai juste accompagné un p’tit peu, mes camarades pour leur donner à manger et surtout à boire, aussi ze zuis pas rentrée dans le zateau, perzonne m’me vue v’tre troupeau de ga’des,ze zuis restée en arrière, avec ma bezace pleine de miches et de quoi boire. Ze’tains ont voulu voir le trône qui accueillait le p’stérieur d’un pilleur-duc. Mais les vizites semblaient pas zautorizés la nuit, on est donc r’parti. En Anzou, vizite ça veut dire révolte ?
On m’aurait reconnue dit-on, mais là ze m’éto’ne : il faisait nuit noir, et je suis en deuil, noir sur noir, y a pas plus diff’cile à voir la nuit surtout. De plus, ze suis zamais allée en Anzou, z’y connait pe’zonne, qui m’aurait donc soit dizant reconnu ?
En’in, zuis surprize par ce soit dizant chef d’inculpazion, vous faites tout en un avec le r’quizitoire ?
C’est l’hab’tude zez vous de mettre la peine r’quise par le procureur dans le chef d’incu’pazion ?
A quoi sert ce procès puisque ze p’rait dézà coupable ? (nouvel aparté : pas moi, la Comtesse hein)
Ze nie donc tout.

Fait à La Flèze, le 11 juillet 1458

Macricri Adams de Mélincour
Comtesse de Nozeroy
Sans sceau – volé par des brigands»

Bertille poussa un grand soupire : z’ai f’ni, z’est qu’elle écrit b’coup la C’mtesse. Ze comprend pas tout à v’tre hi’toire, mais ze peux pa’tir ? Vous z’allez pas me tuer hein ?
La nourrice fut raccompagnée, et la lettre de Macricri remise à la Cour.